Petit traité de la pointe pastel

Certaines l'ont lu sur Twitter: j’ai récemment troqué le rose de mes pointes contre du lilas (comprendre un « Ultra-Violet » de Manic Panic judicieusement dilué). 
 Pour ne rien vous cacher, je me lasse doucement du crin petit-poney... d’abord parce que l’entretien est particulièrement intense (une coloration par semaine, beaucoup de masques et de soins…) mais aussi car je rêve à nouveau d’une crinière simple et uniforme. Le retour au châtain uni est proche les amis ! A deux mois de ma (dé)coloration, j’ai décidé de revenir sur les pour et les contre de ce look capillaire.

 

Les Avantages :

- C’est clairement la modification la plus amusante et féminine que j’ai pu réaliser sur mes cheveux! Je m’émerveille tous les jours de découvrir mes pointes bariolées dans de nouvelles coiffures : façon ruban de satin dans une tresse, effet pointes « trempées dans le vernis » avec une queue de cheval ou légère fantaisie sur une crinière libre.

- Les yeux ébahis d’admiration des petites filles dans la rue (et les « regarde maman les jolis cheveux roses de la fille ! »).

 

Inconvénients :

- L’adoption massive. Cette mode chevelue, initialement lancée par des célébrités comme Charlotte Free ou Katy Perry, parcoure les rues en masse. J’ai croisé pas moins de trois filles avec les pointes pastel en une semaine. Et quand une tendance devient une sur-tendance, je me lasse.

- Les pointes « plastifiées ».  Lorsque celles-ci ne sont pas dûment engluées dans une coque siliconées, elles se révèlent rêches, bottes de foin. La remarque du chéri fut le coup fatal : « c’est amusant parfois on dirait un peu du plastique ». Les décolorations abiment clairement les cheveux, et sans sérums nourrissants plusieurs fois par jours et des masques ultra-riches vous pouvez oublier la chevelure de poupée.

- S’habiller ; oui, concrètement lorsque l'on porte des pointes roses on zappe certaines couleurs, certains assortiments. En fait l’idée c’est d’éviter le look perroquet…pas facile avec des cheveux malabar !

- Le côté délavé "crasseux" de la fin de semaine. La coloration borderline (entendre rose, bleue, verte et j’en passe) s’estompe ultra-vite, nécessitant une retouche après trois shampooings. Le résultat est qu’en fin de semaine, la couleur est très diluée ce qui n’est pas véritablement glamour (le rose tend vers le pêche, pas laid mais ambiance pipi de chat ; le violet tourne au gris, sans commentaires…). 

Que pensez-vous de la tendance des cheveux pastels?